Tu te demandes sans doute de quoi parler avec ton boss dans l’ascenseur. Et, si c’est pas le cas, alors je te conseille de te demander parce que c’est le sujet de cet article.
Bon, maintenant que le contexte est posé, ne tournons pas autour du pot et entrons dans le vif du sujet.
Il y a une petite entourloupe dans cet article (autrement dit, tu viens de te faire arnaquer) car un sujet n’est pas suffisant. Si t’as 8 étages à monter, il te faudra une idée de second sujet puis un troisième, etc.
Or, je ne peux pas créer un second article ‘De quoi parler avec ton boss dans l’ascenseur (partie 2)‘. Je suis très occupé.
A la place, je propose une question. Ce qui devrait permettre de gagner 1 ou 2 étages.
Voilà ce qu’il faut lui dire
La réponse (tant attendue) :
Tu préfères être jaloux de ce que les autres ont ou de comment ils l’ont eu ?
Mais pourquoi cette question ? C’est sans doute ce que tu te demandes ?
Figure toi que ça tombe à pic puisque la prochaine partie est justement titré par Pourquoi.
Pourquoi ?
Il faut savoir une chose, un trajet en ascenseur peut être très court comme interminable.
En fonction du nombre d’étages bien sûr mais pas seulement.
Alors, cette question lui permet de voyager (son esprit en tout cas).
Voyager n’est-ce pas passer d’une émotion à une autre ?
L’explication
Bergson distingue deux temps :
- le temps objectif (mesuré par les horloges)
- et le temps subjectif (vécu)
Le temps mesuré par les horloges est toujours le même.
Mais ce temps des horloges ne représente pas le temps vécu. Une après-midi en vacances semble passer plus rapidement qu’une après-midi au travail.
Le temps vécu se mesure au nombre d’émotions successives.
De ce fait, le temps vécu relève quasiment (si ce n’est complètement) du ressenti psychologique et est donc modifiable.
Donc en vivant des choses nouvelles ou différentes de l’ordinaire, le cerveau devra fournir plus d’effort pour se remémorer ce moment. Et cet effort influera la perception qu’on a de lui. Il nous apparaîtra comme meilleur.
Nan ?